On prévoit que, cette année seulement, les entreprises investiront plus de 500 milliards de dollars pour l’implantation dans leur infrastructure numérique de solutions d’intelligence artificielle. Au surplus, l’étude menée par IDC en 2002 affirme que ce montant augmentera de 20% tous les ans par la suite.

Toutefois, nombre d’entreprises qui ont déjà emboîté le pas tardent à constater des résultats à la hauteur des montants et des énergies dépensés et font une mauvaise publicité à l’IA, qui est souvent perçue comme une potion magique.

Selon moi, le premier but de l’implantation de l’IA devrait être celui de permettre aux dirigeants d’accélérer leur prise de décision, tout en diminuant leur risque d’erreur. Pour que cela se concrétise, il importe que le système créé ait un accès complet à toutes les données dont il a besoin. Or, dans les faits, pour diverses raisons (dont la confidentialité), les données accessibles ne sont que partielles. De plus, elles peuvent ne pas refléter les données à venir. Bref, la disponibilité réelle des données pertinentes compromet la validité de l’exercice.

Deuxièmement, les experts des données doivent impérativement collaborer avec les experts des infrastructures informatiques et des opérations. Il faut qu’il y ait une synergie pour que les décisions qui découlent des opérations de l’IA soient appliquées. Trop souvent, les meilleurs projets d’innovation ne se réalisent pas, tout simplement parce qu’ils étaient ceux de quelques-uns, plutôt que de tout le monde dans l’entreprise. Généralement, les gens sont occupés et préoccupés par leur charge quotidienne de travail. Ils s’appliquent sur des travaux dont les résultats se mesurent du jour au lendemain, voire d’heure en heure, tandis que les chantiers qui découlent de l’IA sont parfois perçus comme moins tangible, parce qui s’échelonne dans le temps, donc non urgents à traiter.

Troisièmement, il importe que les objectifs poursuivis soient clairs et basés sur des problèmes réels à résoudre. Beaucoup d’entreprises ont des attentes un peu diffuses et les résultats sont à l’avenant. 

Pour mieux m’expliquer, je vais recourir à un exemple. Imaginons que vos stocks sont toujours trop élevés et vous savez que vos concurrents font mieux que vous à cet égard. Aussi, vous décidez de recourir à l’intelligence artificielle pour la gestion de votre chaîne logistique et vous ciblez, d’ici 12 mois, une baisse de 30% de vos produits en inventaire*. Avec un tel focus sur un objectif mesurable, et si vous savez appliquez correctement les bonnes actions, je vais parier que vous serez satisfaits du retour sur votre investissement, pour autant que les solutions aient été correctement implantées.

Il est vrai que l’IA est synonyme de complexité. Cela étant, il est compréhensible que nombre d’entreprises continuent d’hésiter avant de démarrer un tel chantier. Pourtant, il existe des façons relativement simples de repenser votre infrastructure numérique pour qu’il constitue un environnement optimal, conçu pour l’IA. Il pourrait s’agir là d’un enjeu pour la compétitivité, voire la pérennité de votre entreprise.

Si vous hésitez malgré tout, n’hésitez pas à me contacter, ce sera un plaisir d’échanger avec vous sur ce sujet, ou sur tout autre de nature informatique constituant un enjeu pour votre entreprise.